Tohoku : Parc national de bandai-asahi
Honshu du nord ou tohoku
Peu équipé pour le tourisme international, Tohoku
offre une agréable diversion aux visiteurs lassés de Fuji-Yama.
La culture intensive du riz en fait le " grenier du Japon
". Tohoku est le pays des fêtes paysannes. Le climat
favorise une moisson précoce, qui permet aux paysans de
consacrer le mois d'août à la préparation de la fête des
moissons, apogée de leurs maigres distractions. La fête
d'Obon, qui tombe à la même époque, permettait aux " travailleurs
émigrés " de passer leurs vacances au pays. La gaieté des
fêtes estivales, hautes en couleur, traduit la joie des
retrouvailles familiales dans ce pays austère.
La région de Tohoku, très conservatrice, resta fidèle
au shogun Tokugawa jusqu'à sa chute, s'attirant ainsi l'hostilité
des milieux favorables à l'empereur. Un an avant la restauration
Meiji, les daïmios des six provinces de Tohoku s'unirent
contre l'armée impériale qui les défit totalement pendant
la guerre de Boshin (1868).
Le visage de Tohoku change rapidement, depuis que
le Shinkansen a été prolongé jusqu'à Morioka (1982) et que
l'autoroute relie également cette dernière à Omiya, au nord
de Tokyo.
Aizu-wakamatsu (117 hab.)
L'ancienne ville forte appartenait à la famille Matsudaira,
daïmio de la province d'Aizu et alliée du shogun.
Lors de la guerre de Boshin, les samourais d'Aizu
opposèrent une résistance farouche à l'armée impériale.
La ville fut dévastée en 1868. Le célèbre chant funèbre
du Byakkotai, escadron formé de fils de chevaliers, qui
se suicidèrent collectivement pendant le siège, touche encore
la fibre patriotique des habitants d'Aizu.
Château de Tsuruga: considéré comme le quartier général
des traîtres à la patrie, il fut rasé sous le gouvernement
du Meiji. On reconstitua, en 1965, le Tenshukaku de cinq
étages, qui abrite aujourd'hui un musée régional.
Parc national de bandai-asahi
Circuits en autobus au départ d'Aizu-Wakamatsu ou
de Fukushima. L'excursion trouve son point fort au mont
Bandai (1819 m), un volcan impétueux qui perdit un
tiers de sa hauteur lors de l'éruption de 1888 qui, en une
seule nuit, fendit la belle montagne conique en deux parties.
La lave bloqua deux fleuves. Ainsi naquirent les trois romantiques
lacs d'Hibara, Onagawa et Akimoto, ainsi que 200 marécages
appelés Goshiki-Numa.
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du voyage au Japon
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