Choisir la contraception par la méthode billings, c'est  contrôler sa fécondité  sans dispositif chimique ni mécanique. Relativement méconnue, cette technique contraceptive  est basée sur l'observation des manifestations physiologiques.

Numéro deux en France en terme de contraception, le stérilet est un dispositif intra-utérin inventé en 1920.  Remboursé à 65% par la Sécurité Sociale, ce contraceptif est donc assez apprécié des femmes, à condition d'avoir  eu une grossesse au préalable.

La contraception par l'implant ou patch a l'avantage de pallier aux risques d'oublis de la pilule, dont celui-ci diffuse les hormones du même type dans l'organisme. Seule  différence majeure, ce contraceptif se présente sous la forme  d'un  batonnet de plastique  implanté  sous la peau de l'avant-bras durant 3 ans.

Plus utilisé pour protéger du sida et autres MST que comme moyen de contraception, le préservatif était pourtant  à l'origine  destiné à contrôler la fécondité, raison pour laquelle il fût temporairement interdit dans le cadre de la politique nataliste suivant la première Guerre Mondiale. Son retour dans les moeurs marque malheureusement l'apparition du Sida au début des années 1980.

L'histoire de la pilule contraceptive illustre parfaitement le temps de changement et de libération que fût notre XXeme siècle. Véritable révolution permettant de  contrôler la fécondité,  la pilule témoigne d'une époque d'émancipation des femmes, du droit de vote à l'avortement, en passant par le besoin de se faire  une place  dans le monde  professionnel  jadis  monopolisé par la gente masculine.